Dans le sens des aiguilles d'une montre...
- Il y a d'abord une petite tartelette aux noix de grenoble qui rappelle la tarte aux pacanes mais dont le sucré est moins agressif pour le palais.
- Vient ensuite la fameuse corne de gazelle, une pâtisserie cuite au four farcie de pâte d'amande parfumée à la cannelle.
- Tout en bas de la photo, c'est la chebbakia qui accompagne habituellement la harira, la soupe marocaine du mois de Ramadan. Savant mélange d'amandes, de graines de sésame et de farine, parfumée d'anis, de cannelle et de fleur d'oranger, la pâte est étalée au rouleau, puis découpée avec un couteau dentelé et joliment entremêlée pour former un noeud qui sera ensuite frit et baigné dans le miel.
- Le briouat, petit triangle de pâte, est farci d'amandes plus grossièrement hachées que pour la corne de gazelle. Le résultat est craquant sous la dent, d'autant plus que la pâte utilisée, la ouarqa (qui veut dire feuille en arabe) est plus consistante que la pâte phylo que nous connaissons déjà. Des saveurs de cannelle et de miel comblent les papilles gustatives dès la première bouchée.
- Finalement, le makroud est un petit gâteau de semoule fine à laquelle on ajoute toutes sortes de bonnes choses comme des amandes moulues, du sésame, des épices, et qui sera ensuite frit et trempé dans le miel aromatisé à la fleur d'oranger. Chaque bouchée de makroud est gorgée de miel et délicieusement parfumée.
Toutes ces pâtisseries sont un plaisir pour les yeux et pour le palais. Elles ont été préparées par ma belle-mère et la tante de mon mari expressément pour nous. Elles ont voyagé par-delà l'Atlantique pour trouver leur place dans mon assiette et me rappeler le bonheur que ces deux femmes éprouvent à passer des heures et des heures à cuisiner pour nous combler de plaisir mon mari et moi. Il y a tant de générosité dans le geste de cuisiner et pourtant il est si facile de le banaliser tant il est répété jour après jour. Je leur dit un grand merci du fond de mon coeur...
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